L’encéphalopathie de Gayet Wernicke : Quand y penser ? Comment la traiter ?

Résumé

Il s’agit d’une revue générale sur la clinique et la thérapeutique de l’encéphalopathie de Gayet Wernicke (EGW) avec ses formes cliniques et pauci symptomatiques. La triade associant des troubles oculo-moteurs, une ataxie et des troubles cognitifs est en fait peu sensible. Il ne faut pas attendre la présence de ces trois signes avant d’évoquer l’hypothèse d’une EGW, qui est une urgence thérapeutique et peut entrainer des séquelles neurologiques dévastatrices en l’absence de traitement préventif ou curatif. Si l’alcoolisme est un terrain particulièrement à risque d’EGW, nous précisons les autres affections potentielles au cours desquelles une carence en thiamine (vitamine B1) peut conduire à une EGW, car le diagnostic d’EGW est trop peu souvent évoqué par les cliniciens comme le montrent certaines séries autopsiques.

 

 

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