La déprescription médicamenteuse, un acte médical de salubrité publique : exemple innovant de médecine personnalisée et concertée

Résumé

Il est reconnu que le patient français consomme trop de médicaments, et que les pathologies iatrogènes sont parfois évitables, et pourtant peuvent entraîner des hospitalisations et des décès de plusieurs milliers par an. La déprescription médicamenteuse est donc un sujet de santé publique. Il s’agit d’un acte médical de haute responsabilité qui n’est pour le moment ni promu, ni valorisé, ni bien enseigné. Tous les médecins cliniciens sont susceptibles de le pratiquer, les généralistes, les médecins hospitaliers, internistes et polyvalents, particulièrement. L’acte de déprescription s’apparente à l’acte de prescription. Il mérite au moins la même réflexion du rapport bénéfice risque. C’est un acte de haute responsabilité médicale. Il doit être concerté avec le patient et volontiers avec plusieurs médecins. Le patient doit être surveillé et réévalué. C’est avant tout un acte positif pour améliorer le patient, corrigé ou éviter un risque iatrogène. En aucun cas il ne s’agit d’un acte d’économie de santé, et pourtant...

 

 

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